Il y a cette photo froissée dans cet agenda usé. Il y a ce soleil qui s’accroche au sommet d’une colline. Il y a les souvenirs qui ont un goût amer. Il y a ce bitume qui m’étouffe. Il y a les sourires, plein la tête et plein le cœur.
Oppression constante, passé trop présent.
Et puis il y a la réalité. La vie qui ne nous attend pas. Dans trois mois, dix-neuf ans. Le temps qui passe trop vite et qui ne nous épargne jamais.
Essayer. Reconstruire de nouveaux liens, s’abandonner à de nouvelles rencontres. S’étourdir. Douter. Se tromper. Faire valser ses principes, aussi. Et puis avoir peur, beaucoup.
Mais avancer, avec le temps, par le temps.